Les journalistes de l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) et du quotidien “Assahafa” ont exprimé leur soutien à leurs collègues de la Télévision nationale face aux actes de provocation commis par les sit-inneurs devant le siège de l’établissement. La rédaction de l’agence TAP fait part de son appui “aux journalistes de la Télévision nationale et de son refus des pressions et provocations exercées quotidiennement à leur encontre et qui portent atteinte à leur réputation, tout en les empêchant d’accomplir au mieux leur devoir”.
Les journalistes de la TAP appellent les autorités sécuritaires et judiciaires à une intervention immédiate pour lever le sit-in, affirmant leur soutien à la Télévision nationale en tant que “service public qui joue son rôle en toute transparence et neutralité, et conformément à l’éthique et à la déontologie de la profession”.
De son côté, le syndicat de base des agents de la TAP dénonce la violence physique et morale qui a ciblé les journalistes de la Télévision nationale, estimant que la “poursuite du sit-in devant le siège de la télévision est une forme d’agression et de provocation contre les agents, de même qu’une lâche tentative d’assujettir les médias publics”.
Le syndicat fait part de son appui total aux agents et journalistes de la Télévision nationale, réaffirmant son engagement à lutter contre “toute tentative visant à inféoder les médias publics et à les mettre au service d’une quelconque partie”, ainsi que son attachement à “une information publique neutre, indépendante et professionnelle”.
Les journalistes du quotidien “Assahafa” estiment que “la bataille est inique contre la soumission des médias et des journalistes et l’atteinte aux établissements publics de l’information”. Ils dénoncent, également, dans un communiqué “la même distance que le pouvoir prétend observer vis-à-vis des agents de la télévision nationale, d’une part, et des agresseurs contre l’intégrité du service public, de l’autre”. Un établissement qu’ils considèrent comme étant “le symbole de la souveraineté nationale”. La rédaction du quotidien “Assahafa” impute au pouvoir la responsabilité “des provocations systématiques à l’égard des médias, provocations qui ont atteint leur paroxysme, avec les déclarations tendant à privatiser les médias publics sans avancer des arguments objectifs”.