L’outrage du drapeau tunisien…
A l’heure où l’université tunisienne vit une période de grandes perturbations, on enregistre le début de vraies violences envers les femmes et les journalistes. L’attaque du drapeau tunisien signe une escalade supplémentaire vers plus d’affrontements. Décodé comme étant une déclaration de guerre, cet acte laisse éclater la violence qui couvait depuis des mois et qui s’accentue face à la passivité du gouvernement.
Les dires de Ben Younes se vérifient déjà lorsqu’il conclut par une mise en garde contre la violence: «Soyez vigilant, dénoncez la violence, qu’elle soit physique ou verbale. Les fondamentalistes tunisiens n’iront pas forcément vers cela car ils sont au pouvoir, mais sachez qu’ils feront tout pour le garder. Les journalistes et les femmes sont les premiers qu’ils visent, et retenez qu’ils étalent leur force et n’avancent qu’aux rapports de forces. Si physiquement ils sentent qu’il y a de l’opposition, ils reculent. Ils ne croient pas en autre chose qu’au rapport de forces, et cela il faut que les démocrates le comprennent clairement et définitivement».
– L’expérience algérienne avec les fondamentalistes
– Nécessité d’un réajustement du discours…
– L’outrage du drapeau tunisien…
Par Amel Djait
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(Source: WMC)