Ne donnez pas au pauvre un poisson mais apprenez-lui à pêcher !

Comme presque toutes les décisions et tous les décrets des gouvernements Ghannouchi et Caïd Essebsi, cette allocation
« Amal » n’avait pour but que gagner « la sympathie » et sortait tout droit d’un calcul politicard criminel. C’est aussi une bombe à retardement léguée.
D’abord, c’est de l’inconscience que de verser de l’argent à des chômeurs qui n’ont jamais travaillé, qui ne veulent pas travailler et surtout qu’ils ne peuvent plus travailler.

 

C’est ensuite de l’irresponsabilité que d’encourager des étudiants en fin d’études à quitter leurs scolarité pour toucher 200 dt par mois, salaire de certains techniciens supérieurs et ingénieurs dans le privé. Les cas d’étudiants qui ont coupé court à leur scolarité sont innombrables.

C’est, aussi, de la mauvaise gérance économique. Comment peut-on payer des chômeurs alors que ceux-ci empêchent les autres de travailler et que l’économie est à plat ?

Il est temps de changer les mentalités. La société prend en charge ceux qui sont vraiment dans l’incapacité de travailler et qui n’ont personne pour les soutenir.

Il paraît qu’on a oublié l’adage indien de Ghandhi : « ne donnez pas au pauvre un poisson mais apprenez-lui à pêcher ». Déjà que la flemmardise et la mentalité de vivre aux crochets des autres sont devenues des « références », si on paie un étudiant chômeur 200 dt/mois, il faut s’attendre à payer aussi les élèves du secondaire puis des collèges.

Commentaire de Amad Salem à l’article Emploi – chômage : Vers la suppression de l’allocation « Amal » et la création d’une « pension emploi »