Samir Dilou, ministre des Droits de l’Homme et de la Justice transitionnelle et porte parole du gouvernement, vendredi 23 mars, sur les ondes de Radio Express Fm, a démenti, catégoriquement, l’information selon laquelle des personnes arrêtées à Al Aouina (proche banlieue de Tunis), et qui sont pour leur écrasante majorité des proches du président déchu, auraient bénéficié de l’amnistie spéciale du 20 mars 2012.
Il a ajouté que la situation de ces personnes sera examinée dans le cadre de la justice transitionnelle, rappelant qu’elles jouissent de conditions de séjour conformes aux standards internationaux.
En fait, la possibilité pour ces personnes arrêtées à la prison de luxe d’Al Aouina d’avoir bénéficié de cette amnistie a été évoquée pour la première fois par Imed Daimi, directeur du cabinet du président de la République dans une interview à la même radio.
Selon lui, si certaines de ces personnes répondaient aux critères retenus pour bénéficier de l’amnistie, elles auraient pu en profiter.
ABS
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