Cette semaine s’annonce décisive pour trouver une solution au sit-in observé à la direction générale de l’hôpital universitaire Hédi Chaker de Sfax, depuis le 16 février dernier, bloquant ainsi les accès des bureaux. C’est ce qu’a déclaré M. Jamel Hakim, directeur général de cette institution lors de la conférence de presse qu’il a tenue mercredi soir.
Lors de cette rencontre avec les médias, le premier responsable de cette institution publique de santé a passé en revue les raisons déclarées mais également cachées de ce mouvement organisé par le syndicat de base de l’UGTT. Ce dernier accuse la direction générale de falsification au sujet de la création d’une section syndicale des techniciens au sein du CHU appartenant à la CGTT, chose que réfute le premier responsable tout en mettant l’accent sur les vraies raisons qui sont, selon lui, en rapport avec les dépassements du bureau syndical de l’UGTT à l’hôpital, notamment l’organisation d’un mariage au sein de l’hôpital en été dernier, les affaires de trafic de médicaments, de malversations et de violences contre les médecins et d’insubordination. Des affaires qui sont maintenant entre les mains de la justice pour préserver les droits de l’institution et des personnels.
Pour le directeur général, qui a été interdit de ses bureaux par les sit-inneurs qui demandent son limogeage, se trouve obligé de gérer les affaires courantes à distance avec son staff depuis maintenant 40 jours. Pour lui, il reste beaucoup à faire pour assainir la situation dans cet hôpital afin de pouvoir servir les malades dans des bonnes conditions.
HAFEZ