La campagne de presse menée tambour battant par maître Mabrouk Khorchid contre l’ex- chef du gouvernement provisoire Mr Béji Caid Essebssi, accusé d’avoir participé, sous le règne du combattant suprême, à la persécution des yousséfistes, continue de plus belle.
Ce qui a poussé certains cercles proches de l’ancien locataire d’El Kasbah à lancer un comité de soutien en sa faveur. Afin, nous dit-on, de démasquer les vils desseins des auteurs de cette ultime provocation à l’encontre d’une personnalité publique, qui a quand même réussi à mener la transition démocratique à bon port et à assurer au pays les conditions d’une passation des pouvoirs sereine et civilisée.
Pour plusieurs observateurs de la scène politique locale, maître Mabrouk Khorchid aurait gagné en crédibilité s’il avait évoqué l’affaire des yousséfistes au lendemain de la révolution du 14 janvier 2011. Or, il a attendu l’arrivée des nahdhaouis au pouvoir pour tirer. Ce qui fait de lui, affirme un avocat proche de la mouvance libérale, le cheval de Troie de certains partis politiques, gênés par le retour en force de Béji Caid Essebssi dans l’espace public.
Imed