A la question qui lui était posée mercredi matin 14 mars sur Europe 1 “quelle a été votre plus grande erreur ?”, le président-candidat français Nicolas Sarkozy a répondu : “Sans doute de ne pas avoir vu venir la révolution de jasmin et ce n’est pas une consolation que personne ne l’ait vue venir.”
La révolution tunisienne avait balayé, durant l’hiver 2010-2011, le régime du président tunisien Zine El-Abidine Ben Ali. Alors que le pays était en proie à des émeutes généralisées, Michèle Alliot-Marie, alors ministre des affaires étrangères, avait proposé, le 11 janvier 2011,”le savoir-faire” de la France pour “régler des situations sécuritaires de ce type.”
La proposition avait déclenché un tollé. Le jour de la fuite de M. Ben Ali, l’Elysée s’était contenté de “prendre note”, alors que le président Obama avait salué les aspirations des Tunisiens à la démocratie.
(Source LeMonde)
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