Des témoins oculaires viennent de confirmer de nombreuses agressions perpétrées par la police à l’encontre de manifestants qui ont participé à la marche organisée aujourd’hui (25 février) par l’UGTT et qui est partie de la place Mohamed Ali pour ensuite traverser l’Avenue Habib Bourguiba.
Ces blessés chargés par la police, ont été transportés dans les hôpitaux de la place dont les hôpitaux Charles Nicolle et Aziza Othmana pour recevoir les soins nécessaires.
En Tunisie, l’histoire se refait. Il n y a pas longtemps, Ben Ali lançait la machine policière contre ses propres compatriotes pour les réduire au silence. C’est lui aussi qui transformait toute liberté de ton dans les médias ou la société civile en un acte de haute trahison…?
Le sacré n’a pas disparu de notre pays, c’est juste la forme et les personnes qui ont changé. Espérons que la transition démocratique ne se transforme pas en une réorientation vers une nouvelle dictature.
Espérons également que les actes de violence exercés par notre police “républicaine” sont dictés par la “nécessité” et non par la volonté de tuer toute velléité de protestation chez leurs concitoyens.
A.B.A