L’extrémiste islamiste Wajdi Ghonim, n’en finit pas de faire des siennes en Tunisie. Il faut reconnaître que le peuple tunisien n’était pas habitué à voir autant de figures islamistes sur son sol. A penser que pour faire diversion et l’empêcher de se concentrer sur ses véritables problèmes, on serait capables même d’inviter Aymen Al Dhaouahri à venir présenter des conférences “savantes abrutissantes” dans notre pays.
A Sousse, des manifestantes pacifiques qui protestaient devant la grande Mosquée contre la présence de Ghonim ont été traitées de tous les noms, agressées verbalement appelées à rentrer chez elles, garder leurs maisons et s’occuper de leurs enfants. “Nous avons été traitées de débauchées, de dévergondées et mêmes de prostituées devant une neutralité absolue des forces de l’ordre. Des femmes portant des Nikabs et des salafistes portant des brassards de service d’ordre nous ont agressé. Nous ne nous reconnaissons plus dans notre Tunisie, c’est à cela qu’a servi le départ de Ben Ali, à ce qu’Annahdha prenne le pouvoir et ne nous défends même pas en tant que citoyens et citoyennes tunisiens? Comment pouvons-nous avoir confiance en un gouvernement qui nous a amenés tous les énergumènes de l’extrémisme islamiste. Il ne manquerait plus qu’on fasse de la Tunisie une plateforme d’Al Qaîda, merci les States”.
C’est ainsi que s’est exprimée une manifestante atterrée rentrée chez elle après avoir failli être battue par un salafiste.
“La question aujourd’hui est de savoir si les citoyens tunisiens sont traitées à égalité et si la loi les protégerait tous de la même façon car à observer le terrain, les extrémistes sont en terrain conquis et c’est la grande majorité du peuple qui a finit par se sentir de trop”, affirme notre interlocutrice.
A.B.A