La signature d’un prêt de 150 millions d’euros entre l’Agence Française de Développement (AFD) et les autorités tunisiennes, initialement prévue pour le mois de décembre 2011, a été différée.
D’après l’AFD, les raisons sont techniques, sans aucune signification politique… Argument que d’aucuns considèrent peu convaincant. Car selon nos sources, tout était techniquement étudié, et l’accord, final bien ficelé de part et d’autre, n’attendait que la signature finale…
D’ailleurs, suite à la visite du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes français, Alain Juppé, l’AFD s’apprête à décaisser 100 millions d’euros d’aide budgétaire au gouvernement tunisien. Ce versement aura le double impact d’alimenter la trésorerie du ministère des Finances et de renforcer les réserves en devises de la Banque centrale.
Si l’AFD, par souci de discrétion, nous a donné comme argument pour le report de la signature du premier prêt, des raisons techniques, il nous paraît quand même étrange qu’il ait été différé alors que le gouvernement en place aujourd’hui était en train de prendre les affaires du pays en main…
Un éclaircissement de la part de nos responsables nous permettra, peut-être, de mieux saisir les raisons d’un tel report.
A.B.A
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