Noureddine Bhiri, ministre de la Justice, s’est entretenu, mercredi à Tunis, avec une délégation de l’Organisation REPRIEVE, conduite par Mme Katherine Taylor, présidente du programme “vie après Guantanamo”.
L’entretien a porté sur les conditions humanitaires des prisonniers tunisiens à l’étranger dont ceux du camp de Guantanamo.
Noureddine Bhiri a rappelé que la Tunisie œuvre, en coordination avec les pays frères et amis ainsi qu’avec le gouvernement américain, pour l’extradition des détenus et leur fournir un procès équitable en Tunisie.
Il a insisté sur l’importance de la coopération avec l’Organisation REPRIEVE dans le suivi des conditions des prisonniers tunisiens et l’examen de la possibilité de créer une cellule de coordination à cet effet entre le ministère et l’Organisation REPRIEVE.
REPRIEVE est le nom d’un ensemble d’organisations à but non lucratif à travers le monde qui luttent contre la peine de mort. Il existe des organisations «REPRIEVE» au Royaume-Uni, en Australie, au Pays-Bas et aux États-Unis, avec des sympathisants et volontaires supplémentaires venant d’Irlande, de France et d’Espagne.
(TAP)
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