La Jordanie et la Tunisie sont devenues membres de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), dans le but de bénéficier de ses investissements, indique un communiqué de presse publié mardi.
En 2011, ces deux pays ont posé leur candidature pour devenir membres de la BERD. Ils ont affirmé que son soutien serait fondamental pour les aider à mettre en œuvre leurs programmes de réforme économique et politique.
La Jordanie et la Tunisie rejoignent donc l’Égypte et le Maroc au rang des actionnaires du Sud et de l’Est de la Méditerranée. Les deux derniers sont en fait des membres fondateurs de la banque, créée en 1991. Ces quatre États sont la cible du soutien au titre du Partenariat de Deauville, lancé en mai 2011, lors de la présidence française du G8, pour répondre aux changements historiques en cours au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
En réponse à un appel de la communauté internationale, la BERD étend actuellement ses activités afin d’inclure la région sud et est de la Méditerranée, grâce à un processus en trois étapes qui a déjà permis à une première vague d’assistance technique d’être financée par des subventions des donateurs.
Les fonds de coopération technique ouvrent la voie à d’autres financements de la BERD, tandis que la deuxième étape du processus, prévue en 2012, devrait donner naissance à un fonds spécial permettant le lancement des investissements de la BERD dans les quatre pays, avant que ceux-ci ne deviennent des pays d’opérations.
La BERD entend mettre en pratique l’expérience qu’elle a acquise en soutenant le processus de transition en Europe centrale et orientale, ainsi qu’en Asie centrale, au cours de ces 20 dernières années. Elle souhaite également mettre l’accent sur la promotion du développement du secteur privé.
La BERD a la capacité d’investir, à moyen terme, jusqu’à 2,5 milliards d’euros par an dans la région sud et est de la Méditerranée.Toute décision des actionnaires de démarrer des investissements à grande échelle tiendra compte des réformes politiques et économiques entreprises dans les pays en question.
(Source communiqué)