Sondage – Personnalité politique de l’année 2011 : Béji Caïd Essebsi, haut la main

Selon les résultats du sondage organisé par l’espace Politik.tn du 3 au 22 novembre 2011, le Premier ministre du gouvernement provisoire, M. Béji Caïd Essebsi, est arrivé largement en tête avec 68% des votes sur un total de 782, suivi par Kamel Jendoubi avec 20,84% et Iadh Ben Achour avec seulement 11,13%.

D’autre part, un sondage « Who’s for president ? » publié le 27 octobre 2011 sur le site de Babnet, a montré que 51,4% des sondés ont voté en faveur de Béji Caïd Essebsi, contre 26,5% à Moncef Marzouki (président du parti du Congrès pour la République). Mustapha Ben Jaafar (chef du mouvement de gauche tunisien Ettakatol) arrive en 3e position avec 13,5% et finalement Ahmed Mestiri (mouvement des démocrates socialistes) obtient 8,6%.

lundi 14 novembre 2011, un sondage organisé par Mediascan et publié par l’heddomdaire Assabah Al Ousbi a désigné Béji Caïd Essebsi la personnalité que les Tunisiens souhaitent voir accéder à la présidence de la République, avec 48,1% des opinions favorables. Effectué dans le Grand Tunis auprès d’un échantillon de 385 personnes, ce sondage place en deuxième position des favoris, le Dr Moncef Marzouki avec 33,8%, suivi du Dr Mustapha Ben Jaafar (12,0%) et M. Ahmed Mestiri (6,2%).

 

Biographie de Béji Caïd Essebsi :

Avocat et Homme politique, est né le 29 novembre 1926, à Sidi Bou Saïd, banlieue nord de Tunis. Béji Caid Essebssi a été chargé de responsabilités gouvernementales entre 1963 et 1991.

Diplômé de la faculté de Droit de Paris en 1950, il a entamé sa carrière d’avocat à partir de 1952.

Depuis son jeune âge, M. Essebsi a milité au sein du Parti du Néo-destour. Au lendemain de l’indépendance, il a rejoint le gouvernement comme conseiller du leader Habib Bourguiba.

Il poursuit son ascension en devenant directeur général de la sûreté nationale (1963).

En 1965, il est nommé ministre de l’Intérieur puis ministre de la Défense (de 1969 à 1970) jusqu’à sa nomination au poste d’ambassadeur à Paris, puis à Bonn (à partir de 1987).

Son adhésion au Parti socialiste destourien (PSD) a été gelée en 1971 à cause de son soutien à la réforme du système politique.

Refoulé en 1974 de ce parti, il a adhéré en 1978 au Mouvement des démocrates socialistes, présidé alors par M. Ahmed Mestiri. Il a dirigé le magazine opposant “Démocratie” jusqu’à sa réintégration au gouvernement au poste de ministre délégué auprès du Premier ministre en 1980 puis ministre des Affaires étrangères en 1981.

Il a joué un rôle de premier plan à la tête de la diplomatie tunisienne, en votant la résolution des Nations unies condamnant l’agression israélienne contre le siège de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP) à Hammam-Chott.

En 1989, il prend le perchoir de la Chambre des députés qu’il garde jusqu’en 1991. Son dernier mandat de député s’achève en 1994. Il reprend ensuite son métier d’avocat.

Caïd Essebsi est marié et père de quatre enfant