Ali Seriati, qui a bénéficié d’un non-lieu en première instance dans l’affaire de l‘aéroport de Carthage (jugement prononcé le vendredi 12 août 2011), aurait affirmé être victime d’une machination orchestrée par l’ancien ministre de la Défense Ridha Grira, chose qu’affirmera, également, le fils de Seriati dans des interventions dans les médias.
Samedi 13 août 2011, quelques dizaines de personnes ont manifesté au centre de Tunis contre le verdict prononcé contre les Ben Ali – Trabelsi et l’acquittement de Ali Seriati et réclamaient l’indépendance de la justice.
Dans un dossier publié par WMC, on peut lire, sur les événements qui ont eu lieu le 14 janvier 2011 entre 14 et 15h00,:
Vendredi 14 janvier, entre 14h et 15h, le général Sériati est informé que l’une des filles du président est empêchée de prendre l’avion. Il essaye de contacter le commissaire de l’aéroport sans succès. En désespoir de cause, il appelle S.T, commandant de la BAT pour lui demander des explications, ce dernier le rassure et l’informe qu’il s’en occupe. Toujours pas rassuré, le général Sériati aurait appelé le directeur des Frontières qui rappelle lui-même le commissaire. Ce dernier ne pouvait répondre, car lui-même aurait été immobilisé. Les Trabelsi étaient au grand complet à l’aéroport, on attendait juste l’arrivée d’Imed.
Les faits publiés dans cet article le 4 juillet, ont par la suite été confirmés par Samir Tarhouni.
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