D’après l’agence de presse Reuters la Tunisie aurait sollicité son admission au sein de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) en tant que pays membre et récipiendaire, a annoncé vendredi l’organisation internationale.
Créée en 1991, la Berd, dont le siège est à Londres, était à l’origine chargée de faciliter le passage à une économie de marché dans les pays d’Europe centrale et orientale.
Elle prête quelque neuf milliards d’euros par an pour financer des projets répartis sur une vaste zone géographique allant de la Croatie au Kazakhstan.
Le mois dernier, à la lumière du “printemps arabe”, elle a décidé d’étendre ses activités de crédit aux pays du Proche-Orient et d’Afrique du Nord.
Dans une lettre adressée au président de l’organisation, Thomas Mirow, le ministre tunisien de la Planification et de la Coopération internationale, Abdelhamid Triki, écrit que son pays s’est engagé dans des réformes politiques, économiques et sociales pour assurer la transition démocratique à la suite de la chute de l’ex-président Zine ben Ali en janvier dernier.
“Dans ce contexte, je souhaite vous informer que nous sommes très intéressés à obtenir le soutien de la Berd dans ce processus”, ajoute-t-il.
La Berd a calculé qu’elle était en mesure d’investir environ 2,5 milliards d’euros par an au Proche-Orient et en Afrique du Nord sans avoir à solliciter des fonds supplémentaires auprès de ses actionnaires.