La direction générale des prisons et de la rééducation a catégoriquement démenti les allégations de mauvais traitements et de négligence médicale à l’égard des détenus. Selon son porte-parole, Ramzi Kouki, la situation sanitaire des détenus est jugée normale et conforme aux normes internationales en vigueur.
Il a souligné que les soins médicaux sont assurés de manière régulière sous la supervision d’équipes médicales spécialisées, aussi bien à l’intérieur des établissements pénitentiaires que dans les structures hospitalières publiques lorsque nécessaire. Afin d’améliorer les conditions de prise en charge, des véhicules adaptés ont été acquis pour le transport des détenus nécessitant un suivi médical, et des espaces dédiés aux soins, comme un centre médical à la prison de La Rabta, ont été aménagés. En 2024, près de 300 000 interventions médicales ont été réalisées, certaines personnes ayant bénéficié de plus de vingt consultations en deux mois. La gestion des prisons repose sur des réglementations strictes garantissant le respect des droits des détenus tout en assurant la sécurité des établissements.