L’Australie a récemment décidé d’interdire l’utilisation des produits d’intelligence artificielle de la start-up chinoise DeepSeek sur tous ses appareils gouvernementaux, citant des risques sécuritaires jugés « inacceptables ». Cette décision fait suite à une analyse des menaces, selon la ministre de l’Intérieur, Stephanie Foster, qui a indiqué que les programmes de DeepSeek seraient retirés des équipements gouvernementaux dès le 5 février 2025. Cette interdiction a suscité une vive réaction de la Chine, qui a dénoncé cette démarche, affirmant qu’elle visait à politiser des questions économiques et technologiques. De plus, la situation inquiète de nombreux autres pays, tels que Taïwan, la Corée du Sud, et l’Italie, qui ont également exprimé des préoccupations sur la gestion des données personnelles par DeepSeek. Le gouvernement australien, conseillé par ses agences de sécurité, a pris cette mesure pour protéger la confidentialité et éviter des risques de malwares, soulevant un débat mondial sur l’usage de produits technologiques en provenance de Chine, notamment en matière de protection des données personnelles.