Tunisie : L’usage des nouvelles technologies dans l’enseignement en débat

Des inspecteurs pédagogiques de l’enseignement de base et du secondaire se penchent, aujourd’hui et demain, sur l’étude de l’usage des technologies dans l’enseignement et ce, lors d’un forum national organisé par le ministère de l’éducation sur ” le système éducatif tunisien et les défis de la numérisation “.

S’exprimant à l’ouverture du forum, le président du comité scientifique du forum, Mosbah Hajlaoui, a indiqué que les participants étudieront, pendant deux jours, les meilleurs usages de la technologie dans l’enseignement soulignant que le e-learning (l’enseignement à distance) ne peut en aucun cas remplacer l’enseignement présentiel qui garantit une interaction entre les enseignants et les élèves.

Il a, en outre, précisé que la transition numérique pose plusieurs défis dont la garantie de l’égalité des chances dans l’accès à l’enseignement.

De son côté, le directeur général de l’inspection générale de la pédagogie éducative, Khemaies Bouali a souligné l’importance de ce forum, organisé avec le soutien de l’UNICEF, parallèlement à la consultation nationale sur la réforme de l’enseignement dont la numérisation constitue l’un de ses principaux axes.

Selon l’intervenant, l’usage de la technologie dans l’enseignement s’est répandu largement notamment lors de la pandémie de COVID-19.

” Toutefois, il convient de garantir un usage efficace, équitable et sécurisé de la technologie dans le secteur de l’éducation “, a-t-il indiqué.

Pour sa part, le responsable de la direction électronique au ministère de l’éducation, Imed Balti, a fait savoir que le département a entamé le programme de la transition numérique à travers le raccordement des établissements éducatifs au réseau de la fibre optique afin de faciliter l’échange numérique des données entre tous les établissements scolaires, les directions régionales et le ministère de tutelle.

Le responsable a fait savoir que grâce à la numérisation des services administratifs, il est possible de suivre la situation de 250 mille fonctionnaires du ministère.