Une coordination d’un groupe d’associations de la société civile, concernées par l’observation des élections, a présenté des observations préliminaires sur l’étape de l’inscription des électeurs et la campagne du référendum du 25 juillet.
Lors d’une conférence de presse, vendredi, à Tunis, les participants ont relevé des difficultés procédurales, particulièrement en ce qui concerne le recrutement des observateurs, l’attribution d’autorisations officielles et l’absence de formation des agents sur le processus d’inscription.
Ils ont dénoncé une absence manifeste d’une politique de communication qui prend en compte les cas d’électeurs aux besoins spécifiques.
” Deux millions 335 mille électeurs concernés par l’inscription automatique sont répartis sur 11276 bureaux de vote de manière aléatoire “, ont-ils déclaré. En effet, la majorité des jeunes électeurs ont été inscrits dans des centres de scrutin éloignés de leurs domiciles, précisent-ils.
Selon ces associations, l’Instance supérieure indépendante pour les élections n’a pas pris les mesures de sécurité nécessaires pour protéger la mise à jour des informations et changer les centres de scrutin.
” Changer de centre de scrutin se fait sous simple insertion du numéro de la carte d’identité nationale et sa date d’émission sans vérifier l’identité de l’utilisateur “, déplorent-ils.
La coordination regroupe l’association IBSAR, l’Observatoire Chahed pour le contrôle des élections, la coalition Awfia, le Réseau Mourakiboun, l’Organisation tunisienne de défense des droits des personnes handicapées et le Centre Tunisien Méditerranéen (TUMED).