Dialogues passionnés autour de la série Bara’a !

Par : Autres

L’image de la femme tunisienne a été bafouée dans le feuilleton ramadanesque Baraa. On a montré la femme humiliée soumise, ignorante, dévergondée, battue, malade mentale, maléfique, la femme objet, la femme marchandise…

Elle était tantôt trompée, tantôt danseuse de cabaret, tantôt adepte de magie et de voyantes… la seule jeune fille qui était instruite était dans l’attente de ses fiançailles et suppliait son amoureux de l’épouser…

Je n’ai pas vu de femmes battantes, cultivées, laborieuses et dignes.

Dans notre société la femme s’active pour gagner sa vie, elle travaille dans les champs, dans les maisons alors que les mâles traînent dans les cafés… et attendent leur argent de poche pour leurs cigarettes et cafés.

La femme est la fourmi nourricière du foyer : elle est artisane, ouvrière, enseignante, infirmière, médecin, juge, avocat, policière, commerçante…

La femme est instruite, ambitieuse, responsable, indépendante… Il est vrai que l’adultère est quelques fois maquillé dans notre société par cette pratique Orfi.

En parler oui mais tout est dans le message que l’on cherche à véhiculer !

On n’a pas condamné cette pratique interdite par la loi et c’est pénal. Bien au contraire on a donné des astuces pour contourner la loi.

L’enfant né de cet adultère n’ayant pas droit à l’héritage on a trouvé la solution que l’épouse légitime l’adopte !

C’est choquant, inacceptable, inadmissible à tous points de vue !

Ce genre de feuilleton ne fait que tirer vers le bas notre société.

C’est dommage que nos talentueux comédiens acceptent de jouer dans de pareils feuilletons dont le scénario est nul.

Myriam Bouker : ce feuilleton parle de la société tunisienne à une période de grande écoute le mois de ramadan qui a une connotation particulière chez nous, les familles tunisiennes se réunissent autour de la télé, on a grandi avec Ommi Traki, El HAJ KLOUF, Hkeyet el Aroui… des comédies légères et sympathiques.

Nos jeunes aujourd’hui consomment du Ouled Moufida, El Foundou… des feuilletons qui décrivent une infime frange de la société où l’on banalise la drogue, le meurtre, le vol, le viol, l’adultère… il n’y a que les maux de la société que l’on montre avec des messages insidieux.

Je pense que c’est dévastateur pour nos jeunes qui errent.

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Monia Jeguirim Essaidi : je comprends, mais il vaut mieux méditer sur une matière à laquelle on s’expose que faire semblant qu’elle nous est étrangère ! L’éveil, le débat sont indispensables, on est dans la drogue, la violence, les déscolarisations, la fuite vers des paradis meilleurs… c’est reculer pour mieux suffoquer dans ce cas !

Ce concentré de misère morale est une fiction. Ni le tableau clinique n’est crédible, ni la famille avec autant de toxicité n’est réelle, et même les sociologues disent que le 3orfi reste un phénomène isolé. Tout ceci ne nous représente pas.

Par contre, ce feuilleton vient réveiller des peurs, et il faut à mon sens en parler avec les enfants, que les valeurs que nous souhaitons véhiculer ne passent pas de manière tacite mais de manière consciente et débattue (Ps : je ne suis pas pour toute cette violence mais maintenant que c’est là à une heure de pointe… que faire ? Transformer ce qui est à notre avantage peut-être est-ce ma manière d’y survivre).

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La femme tunisienne est bien au-dessus de ce que montre cette série de bas étages, bourrées de pub de stéroïdes anabolisants et de messages insidieux.

Le taux de réussite à tous les examens, concours, thèses est là pour en témoigner.

La femme tunisienne faisant partie d’une société machiste, doit redoubler d’effort depuis son plus jeune âge pour faire ses preuves et s’imposer et elle est présente à tous les niveaux.

L’image véhiculée par la série est marginale, la réalité est que les jeunes- faute de moyens- n’arrivent plus à se marier et quand ils y arrivent, ils rencontrent les pires difficultés à subvenir aux enfants (souvent enfant unique).

L’évolution démographique tend largement au vieillissement.

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Je suis tout à fait d’accord que l’image de la femme tunisienne telle que traduite par ce feuilleton (selon ce qui se dit… je n’ai pas regardé le feuilleton) est dégradante et ne peut en aucun cas traduire la vraie identité de la femme tunisienne.

Pour les mêmes raisons, je pense que l’image des hommes traînent dans les cafés et attendent leur argent de poche pour leurs cigarettes et cafés est aussi dégradante pour les hommes.

Entre les extrêmes il y a tout un monde. Et aucun point entre ces extrêmes ne reflète à lui seul la vérité… parce que tout simplement il n’y a pas d’unique vérité.

Mes respects Mme Monia

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Tahar El Almy : Bonjour ma grande. La Femme tunisienne dont vous parlez, libérée (de quoi ? Par qui ?…) représente quelle frange de la population féminine ? 10% ? 30% ? 50% ? 90% ?… Il y a loin de la coupe aux lèvres.

Bon dimanche.

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Il n’y a plus rien à tirer vers le bas, ns avons atteint les abîmes et plus de souffle pour une remontée, malheureusement.

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Absolument c’est la médiocrité absolue la production cinématographiques est un moyen de promotion touristique quel image qu’on donne pour la Tunisie avec la violence, les drogues, l’adultère et la position méprisante de la femme comme étant simple marchandise

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Parfaitement bien dit Monia. Quel message voulait livrer le réalisateur ? Serait-ce un clin d’œil pour bénéficier de la grâce de la secte qu’il pense toujours debout ?

Très regrettable !

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La femme tunisienne est bien au dessus de ce que montre cette série de bas étages, bourrées de pub de stéroïdes anabolisants et de messages insidieux.

Le taux de réussite à tous les examens, concours, thèses; est là pour en témoigner.

La femme tunisienne faisant partie d’une société machiste, doit redoubler d’effort depuis son plus jeune âge pour faire ses preuves et s’imposer et elle est présente à tous les niveaux.

L’image véhiculée par la série est marginale, la réalité est que les jeunes- faute de moyens- n’arrivent plus à se marier et quand ils y arrivent, ils rencontrent les pires difficultés à subvenir aux enfants (souvent enfant unique).

L’évolution démographique tend largement au vieillissement.

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100% d’accord y compris pour la dernière phrase. C’est décevant de voir des comédiennes et comédiens accepter de jouer tout et n’importe quoi. Affligeant.

*Dialogues relevés sur Facebook