Selon les statistiques de 2017, 2.5% de l’ensemble des dossiers de corruption remis à l’instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) relèvent des établissements sous tutelle du ministère des affaires sociales, a indiqué vendredi, Chawki Tabib, président de l’INLUCC.
Dans une déclaration aux médias, en marge de la réunion périodique de l’équipe de travail mixte (entre le ministère et l’instance), Tabib a précisé que l’INLUCC a déposé 11 plaintes en justice et 19 recommandations auprès de la présidence du gouvernement, signalant à ce propos une amélioration concernant le volet préventif.
L’instance vise à travers les conventions à éviter aux responsables dans les administrations publiques de se trouver impliquer dans des soupçons de mauvaise gestion ou de corruption et ce par le biais des efforts nationaux visant la mise en place d’une bonne gouvernance et de lutte contre la corruption.
L’objectif, a-t-il ajouté, est d’adopter des approches dans la gestion des administrations selon les critères de transparence et de reddition des comptes.
Pour sa part, le ministre des affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a estimé que le partenariat a permis d’aider dans la lutte contre les soupçons de corruption en les traitant ou en les soumettant devant la justice.
Les dossiers de corruption portent notamment sur l’octroi de carte de soins gratuits au profit de personnes qui ne répondent pas aux critères requis, en plus des dépassements enregistrés dans les caisses sociales ainsi que pour le recrutement dans la fonction publique, a expliqué Trabelsi.
Ces dépassements sont en baisse remarquable ce qui traduit la coopération fructueuse entre l’instance et le ministère, a-t-il encore dit.
Une convention a été signée, le 7 juillet 2017, entre le ministère et l’INLUCC portant sur les moyens de démanteler le système de corruption.