Le ministre de la Fonction publique et de la gouvernance, Abid Briki, a indiqué samedi que le fait d’assurer des séances de permanence, le samedi, dans plusieurs services relevant d’organismes publics ne signifie par revenir sur l’arrêté du 10 avril 2012 relatif à l’organisation de la direction générale de l’administration et de la fonction publique.
Joint au téléphone samedi par l’agence TAP, le ministre a précisé que la décision a été prise en raison des désagréments décriés par les citoyens qui se plaignent de la lenteur des services administratifs et ceux des fonctionnaires et agents publics qui ne peuvent pas vaquer à leurs propres affaires durant la semaine.
Le ministère de la Fonction publique a adopté, dans cette initiative, une approche participative basée sur les résultats d’un sondage, a-t-il argumenté, faisant remarquer que ces séances de permanence, qui par ailleurs ne concernent pas tous les secteurs, “vont créer une dynamique le samedi et empêcher les agents concernés de s’absenter en milieu de semaine”.
Les agents qui assureront les heures de permanence seront rémunérés pour les heures supplémentaires ou bénéficieront de repos compensateur, a-t-il encore précisé.
Par ailleurs, Briki a affirmé que le ministère s’apprête à entreprendre plusieurs mesures visant à améliorer la qualité des services administratifs et à les rapprocher des citoyens, à l’instar de la promotion à nouveau du label Marhaba.
Les cahiers des charges concernant les espaces commerciaux exigeront à l’avenir l’aménagement d’un espace pour les services administratifs rapides, a-t-il indiqué.
Le ministère de la Fonction publique avait annoncé, vendredi, la décision d’assurer des séances de permanence dans des services relevant des organismes publics, à forte affluence, tous les samedis de 9H à 12H. Cette décision entrera en vigueur le 19 novembre courant.
Les organismes concernés sont les bureaux de poste, la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), l’Agence nationale pour l’emploi et le travail indépendant (ANETI), la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG), la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) et les agences et services de Tunisie Telecom.