Une journée d’étude sur les perspectives de l’information parlementaire organisée vendredi à l’hémicycle du Bardo, a permis de présenter des expériences comparées du Canada, de France et de Suisse.
Un expert canadien en journalisme parlementaire a souligné le besoin de cartes d’accréditation pour la couverture des travaux du parlement.
Il a surtout appelé les journalistes à respecter le code de conduite dans leur relation avec les députés. Un intervenant français a présenté les expériences française et suisse.
Il a notamment, souligné l’importance qu’il y a de publier les discussions et les délibérations dans des rapports périodiques publiés par le parlement.
Selon lui, le journaliste est appelé à connaître et à respecter l’organisation interne du parlement. En contrepartie, le parlement doit réunir toutes les conditions devant permettre au journaliste de travailler dans les meilleures conditions.
La rencontre s’est focalisée sur la distinction entre la communication et l’information ainsi que sur les difficultés rencontrées par le journaliste parlementaire.
Présentant l’expérience tunisienne, le président adjoint de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) chargé de l’information et de la communication Mongi Harbaoui a tenu à rappeler que le parlement édite une revue trimestrielle sur ses activités.
Il a évoqué, aussi, le développement du site électronique de l’ARP et la création d’un centre de média inauguré récemment à l’intérieur du département.
Des journalistes parlementaires, des experts en information et communication ainsi que des rédacteurs en chef ont participé à cette rencontre organisée avec le concours du National démocratic Institut.