Parmi les principales causes de stress, on cite souvent les conditions de travail. C’est ainsi que six facteurs de risques psychosociaux sont identifiés selon Santé.fr:
• 1/ l’intensité du travail : surcharge, cadences élevées, pression du temps et délais toujours plus courts, horaires imprévisibles, obligation de concentration et de performance, etc..
• 2/ les exigences émotionnelles : c’est le cas des professionnels de santé confrontés à la maladie et à la mort ou des policiers et des chauffeurs de bus devant parfois faire face à la peur, mais aussi des hôtesses de l’air contraintes de réfréner leurs émotions et de sourire aux passagers.
• 3/ l’absence d’autonomie : travail à la chaîne, imposé, posté, faible participation aux décisions, manque de marge de manœuvre, etc.
• 4/ les relations et rapports sociaux : harcèlement moral, irrespect, manque de reconnaissance, mise au placard, sentiment que l’on n’existe pas, agressivité et incivilité pour les salariés en contact avec le public, absence de soutien de sa hiérarchie ou de ses collègues, mauvaise ambiance, etc.
• 5/ les conflits de valeur : être obligé de vendre un produit que l’on n’aime pas ou d’abandonner un projet en cours parce que l’entreprise passe à autre chose, sentiment de bâcler et de mal faire son travail par manque de temps…
• 6/ les changements : incertitude de l’emploi, fusion, restructuration, licenciement, déménagement, changement de bureau, de logiciel, de procédure, etc.
Quand le salarié cumule plusieurs de ces facteurs, une souffrance au travail peut s’installer et qui engendre le stress.
Généralement, les femmes sont plus touchées que les hommes parce qu’elles se trouve obligées de faire un travail plus souvent dévalorisantes que les hommes et elles doivent mener de front leur vie professionnelle et familiale.
Selon le Dr Légeron, « Les techniques de relaxation ou de méditation dont les effets sont validés scientifiquement peuvent être un recours pour ne pas se laisser envahir. On peut aussi s’entrainer à raisonner autrement, à relativiser ou à augmenter sa résilience quand on est découragé ou en colère. L’activité physique peut également aider tout comme rire, se faire plaisir, avoir un hobby, développer les émotions positives… ».