Tunisie : Rencontre sur la révision des dispositions du statut général du personnel de la fonction publique

La première rencontre préparatoire pour la révision des dispositions du statut général du personnel de la fonction publique a démarré, mardi, au siège du Centre national de Formation des formateurs en éducation (CENAFFE) à Carthage.

Organisée par la Direction générale de l’administration et de la fonction publique relevant de la présidence du gouvernement pendant deux jours, cette réunion se déroule en présence des premiers responsables de la direction des ressources humaines dans les divers ministères et les collectivités locales ainsi que des responsables de la formation dans les ministères.

Cette rencontre préparatoire planchera sur la révision des dispositions du statut général du personnel de la fonction publique, en impliquant toutes les structures administratives dans la révision de la législation régissant la gestion des ressources humaines dans les différents secteurs.

Interrogé par l’agence TAP, le directeur général de la fonction publique, Sofiane Abdeljawad, a indiqué que cette réunion vise à faire le point sur la gestion des ressources humaines dans la fonction publique.

Elle se veut aussi une occasion pour proposer des solutions à même de surmonter les lacunes aux plans législatif et réglementaire.

Un Livre blanc sur la gestion des ressources humaines et les moyens de la développer devra couronner des concertations qui seront menées auprès des ministères, des gouvernorats et des collectivités locales, a ajouté Abdeljawad.

Il a précisé que la révision du dispositif de la gestion des ressources humaines a été dictée par le fait qu’il n’a pas été modifié depuis 1983.

Cette première rencontre, qui intervient suite à un accord convenu, en septembre dernier, entre le gouvernement et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) sur la révision des dispositions du statut général du personnel de la fonction publique sera suivie, selon le directeur général, par une autre réunion d’ici 15 jours avec les associations, le Tribunal administratif et toutes les institutions chargées de la supervision de l’administration.