Les organisations et les mouvements sociaux et civils participant à la 13ème édition du Forum social mondial à Tunis (FSM, 24-28 mars 2015), ont proclamé la “Déclaration du Bardo” pour la lutte contre la mondialisation néolibérale et le terrorisme.
Selon le texte de le Déclaration, les organisations et les mouvements sociaux et civils oeuvreront, à manifester concrètement leur dénonciation du terrorisme et des références takfiristes à travers la poursuite des mouvements de militantisme pacifique.
A cet égard, ils ont insisté sur l’importance de la mobilisation en proposant des alternatives économiques, sociales, politiques et culturelles, qui soient des signes prometteurs de nouvelles espérances en matière de liberté, de dignité, d’égalité et de justice sociale.
“La Déclaration du Bardo” porte, également, sur la construction d’un réseau de mouvements sociaux et civils dans la région pour une lutte globale contre les groupes terroristes extrémistes et contre le projet d’Etat islamiste qui constituent une menace contre les processus démocratiques.
Le même document a appelé à unifier l’ensemble des forces vives afin de diffuser la culture des droits de l’Homme, de la tolérance, de la démocratie et de la libération des peuples de la région de toute forme de dogmes, véritable entrave devant la lutte contre le retour de la répression et des atteintes aux droits de l’homme par les régimes autoritaires, policiers et militaires qui étouffent les libertés au nom de la lutte contre le terrorisme.
“La Déclaration du Bardo” souligne par ailleurs la volonté de renforcer la solidarité régionale et mondiale entre toutes les forces éprises de paix et de démocratie afin de lutter contre ce danger, et de pouvoir ainsi vivre dans un monde pluriel.
Engagés par cette Déclaration, les organisations et mouvement sociaux et civils ont lancé un appel pour l’organisation d’un Dialogue Mondial afin d’examiner les différentes mutations enregistrées au cours des dernières années et des nouveaux défis qui se posent dans la région du Maghreb-Machreq et celle du Sud de l’Europe en vue d’ouvrir de nouveaux horizons au mouvement social sur les plans local, régional et international.