“Nos forces armées ne laisseront pas la moindre parcelle du territoire de la Tunisie aux traîtres criminels et vengeront le sang de nos martyrs”.
Le propos est du ministre de l’Intérieur lors de la cérémonie d’éloge funèbre du martyr de la police et de la patrie, Aymen Morjane, tenue, jeudi, à la caserne des unités d’intervention, à Bouchoucha.
“Aymen n’avait que 33 printemps. Il était père de deux enfants. Il est tombé en martyr dans l’attaque terroriste du Musée du Bardo.
Aymen restera dans la mémoire de l’ensemble des Tunisiens parce qu’il était mort en défendant la patrie et en se dévouant pour la protection de civils désarmés”, a ajouté Mohamed Najem Gharsalli dans son oraison.
Le ministre de l’Intérieur a, d’autre part, fait l’éloge des forces spéciales, arrivées en seulement 15 minutes au musée du Bardo (lieu de l’opération terroriste), et qui n’ont mis que deux heures et 10 minutes pour mener à bien leur intervention.
“N’eût été l’intervention rapides de ces unités, la catastrophe aurait été autrement plus grave, d’autant que les terroristes portaient des ceintures explosives et lourdement armés”, a-t-il dit.
Le ministre a appelé les Tunisiens à la solidarité, à la cohésion et à soutenir les institutions sécuritaire et militaire, indiquant que son ministère assurera la prise en charge sociale et matérielle de la famille du martyr et annonçant la promotion d’Aymen, à titre posthume, du grade de brigadier à celui de sous-lieutenant de police et son élévation à la dignité de titulaire de la Médaille d’honneur.
Présent lui aussi à la cérémonie, le président de l’Assemblée des représentants du peuple, Mohamed Ennaceur, a assuré, dans une déclaration aux médias, que “le parlement ne renoncera jamais aux dispositions prises en matière de lutte contre le terrorisme”.
“Nous ne manquerons pas de combattre le terrorisme”, a- t-il promis, rendant un hommage appuyé aux institutions sécuritaire et militaire dans leurs efforts pour la protection du territoire national et la lutte contre le terrorisme.
A l’issue de la cérémonie qui s’est déroulée en présence de nombreux hauts responsables du ministère de l’Intérieur et des membres de la famille du disparu, le martyr a été conduit à sa dernière demeure, au cimetière de Fouchana (gouvernorat de Ben Arous).
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