“Le règlement des litiges et conflits” est le thème d’une session de formation organisée au profit des premiers délégués et dont les travaux de trois jours ont démarré, mardi, à Hammamet, à l’initiative du Centre de formation et d’appui à la décentralisation.
Le secrétaire d’Etat chargé des affaires régionales et locales, Abderrazak Ben Khalifa, a indiqué dans une déclaration au correspondant de l’Agence TAP que cette rencontre vise à “renforcer les compétences des premiers délégués dans la gestion des litiges et conflits dans leurs régions, à la suite de revendications sociales ou économiques.
La conférence offre une “opportunité pour promouvoir les expertises des cadres supérieurs régionaux notamment, les gouverneurs et les premiers délégués qui gérent, depuis le 14 janvier, les mouvements sociaux sous leurs différentes formes, selon les spécificités de chaque région”, a-t-il précisé.
Il a mis l’accent sur l’importance de cette rencontre qui doit permettre d’élaborer une nouvelle approche à même de résoudre les conflits, en se basant sur leurs expériences sur le terrain et les différentes techniques de communication, de négociations ou de médiation”.
“Le centre de formation et d’appui à la décentralisation organisera des sessions de formation similaires au profit des délégués et des omdas, en vue d’instaurer une démarche basée sur la concertation et la participation et qui évitera aux régions d’éventuelles crises, a-t-il précisé. De son côté, le directeur général du Centre, Adel Ben Yakhlaf, a indiqué que cette session de formation fournira aux participants les mécanismes et les connaissances juridiques qui les aideront à résoudre les conflits.
“L’avenir de la Tunisie sera entre les mains de l’administration régionale et locale, conformément au 7e chapitre de la constitution qui stipule que le système administratif a opté pour la décentralisation, avec le transfert du pouvoir à une autorité locale et régionale élue”, a-t-il ajouté. Afin de préparer au mieux la prochaine étape, il est nécessaire, a-t-il dit, de développer les méthodes de travail au sein des administrations locales et régionales, d’accélérer les réformes législatives, d’accorder aux administrations les prérogatives qui leur permettent de gérer d’une manière directe les affaires locales et régionales et de prendre des décisions afin d’assurer le développement de proximité.