Lors de sa rencontre lundi avec nombre d’intellectuels et d’artistes tunisiens, le candidat au second tour de la présidentielle Moncef Marzouki a estimé que « la liberté est menacée », appelant à la préservation de l’expérience démocratique.
« sans culture, pas de liberté », a-t-il soutenu. Marzouki a noté que la culture constitue une partie intégrante du projet national, rappelant avoir proposé la création d’une chaîne de télévision culturelle ainsi qu’une institution baptisée « Mihrab de la langue arabe », lors du dernier sommet arabe tenu au Koweït. La présidence de la République avait réservé une enveloppe de 500 mille dinars pour les prix destinés à encourager la recherche scientifique, a-t-il encore dit.
De leur côté, les participants à cette rencontre, ont souligné l’importance de promouvoir la culture, d’encourager la recherche scientifique et de renforcer la place du savoir dans la société tunisienne.
Les artistes ont, quant à eux, revendiqué davantage d’attention, l’amélioration de leur situation morale et matérielle et la consolidation de leur rôle dans la société.