Sept associations dont les activités ont été suspendues à Sfax ont tenu, vendredi, une conférence de presse pour dénoncer cette décision et annoncer leur détermination à recourir à la justice.
Le président de l’Association “des jeunes de l’avenir”, Mohamed Affes, a indiqué qu’il s’agit d’une décision “inattendue et injuste”, affirmant que son association a décidé de porter cette affaire devant la justice.
Pour sa part, Mondher Chakroun, avocat et représentant du comité de défense des associations, a déclaré que par cette décision “l’instance administrative s’est appropriée les prérogatives du pouvoir judiciaire et a violé la Constitution”. Il a relevé que les associations “ne sont pas tenues de respecter cette décision”, appelant les autorités à réviser cette décision.
Dans une déclaration à la correspondante de la TAP,le Gouverneur de Sfax, Mehdi Chelbi, a expliqué que “la décision de suspendre temporairement les activités de certaines associations vise à vérifier si celles-ci sont conformes à la loi”. Cette décision s’inscrit dans le cadre des recommandations de la présidence du gouvernement et le gouvernorat n’y est pour rien”, a-t-il dit.