Tunisie : Des problèmes fonciers causent l’arrêt des travaux de l’autoroute Oued Zarga-Boussalem

Les travaux du deuxième tronçon de l’autoroute Oued Zarga-Boussalem sont à l’arrêt pour des raisons foncières et administratives, liées aux changements des emplacements des réseaux électriques, d’adduction d’eau et d’assainissement, ainsi qu’à des problèmes d’expropriations.

A ce propos, le directeur du projet de la société Tunisie autoroutes, Boubaker Seddik, a appelé à régler ces problèmes, afin qu’ils n’aient pas de retombées négatives sur les délais d’achèvement du projet fixés à l’année 2015.

Il a mis l’accent sur la nécessité d’accélérer l’octroi des compensations à certains propriétaires des terres sur lesquelles le projet sera réalisé, afin d’éviter davantage de retard, surtout que le taux d’avancement général des travaux de cette tranche est faible, avec seulement 28 pc.

Lors d’une visite d’inspection au site du projet, en présence de toutes les parties intervenantes, le gouverneur de Béja, Nasr Temimi, a indiqué, jeudi, dans une déclaration à la correspondante de l’agence TAP dans la région, qu’il a obtenu un engagement pour le changement du parcours des réseaux d’eau, d’électricité et de l’assainissement, dans un délai maximum de deux mois.

Il a, d’autre part, souligné qu’on va “procéder, bientôt, à l’application de la loi et des procédures pour l’expropriation qui avaient été prises, surtout dans les zones de réalisation du projet, près de “La Brise”, “El Mkhachbia” et “El Maagoula”, ajoutant que “des discussions vont être engagées avec d’autres citoyens afin de les convaincre de l’importance de ce projet qui va changer la physionomie de leur région, surtout au niveau des site de péage”.

Les points litigieux qui font obstacle à la poursuite des travaux se situent aux environs de 10 ha sur un total de 502 ha, mais qui sont considérés comme importantes. Le projet de l’autoroute Oued Zarga/Boussalem s’étend sur 54 km et son coût de réalisation global est de 430 millions de dinars divisés sur trois tranches. Il entre dans le cadre de l’achèvement de l’autoroute reliant la frontière tuniso- algérienne, en passant par la ville de Boussalem.