La Tunisie a besoin d’un “dialogue sociétal” avec la participation de toute les parties, selon l’UGTT

Le secrétaire général de l’Union générale Tunisienne du travail (UGTT) Houssine Abassi a affirmé jeudi à Hammamet que la Tunisie n’a seulement besoin d’un contrat social mais aussi d’un dialogue sociétal » avec la participation de toutes les parties.

“Les mutations enregistrées dans le monde du travail nécessitent une révision des législations du travail”, a encore soutenu M. Abassi à l’ouverture d’une rencontre organisée par la fédération générale de petro-chimie, évoquant un projet de restructuration de l’UGTT qui sera soumis au prochain conseil national après consultation des structures régionales.

Le secrétaire général de l’UGTT a aussi passé en revue les efforts déployés par son organisation en vue de réussir la transition démocratique. Il a ciré à cet égard l’organisation, à l’initiative de l’UGTT, du dialogue national qui permettra, a-t-il dit, “de rapprocher les points de vue pour sortir le pays de la période de transition et inscrire les droits sociaux et les droits économiques dans la Constitution”.

Cette constitution, a-t-il dit, doit permettre d’instaurer un Etat démocratique civique et social tout en garantissant une cohabitation pacifique dans la société où il n’y aurait pas de place à la violence et au terrorisme.

Le programme de la rencontre a porté sur différents thèmes dont “le droit de grève dans la législation tunisienne et les conventions internationales”; “les normes internationales du travail en matière de dialogue social”; “l’institutionnalisation du dialogue social en Tunisie” et une lecture des droits socio-économiques dans le projet de la constitution.