Tunisie : Plus de 200 experts au 1er forum de la fiscalité à Sfax

Le président de la section de Sfax relevant de l’Institut arabe des chefs d’entreprises (IACE), Ahmed Masmoudi, a affirmé que « plus de 200 personnalités parmi lesquelles des experts en matière de loi sur la fiscalité et des représentants des parties gouvernementales prendront part au 1er forum de la fiscalité qui se tiendra le 29 mai 2013 à Sfax».

Le centre tunisien de la fiscalité des entreprises, relevant de l’IACE, situé à Sfax, organisera ce forum quelques jours après le démarrage d’un dialogue national sur la réforme du système fiscal, initiée par le ministère des Finances, et à laquelle prennent plusieurs parties (institutions publiques, experts et organisations).

M. Masmoudi qui a tenu mercredi, à Tunis, une conférence de presse a souligné que l’objectif de cette rencontre est d’aboutir à une kyrielle de recommandations sur lesquelles s’appuiera l’IACE pour élaborer ses visions de la réforme du système fiscal, lesquelles visions seront présentées au gouvernement lors d’un dialogue national sur la réforme fiscale. Le président de l’IACE, Ahmed Bouzganda a, de son coté, affirmé que la réforme fiscale doit s’articuler autour de quatre axes à savoir le principe de la justice fiscale, la complémentarité entre le contribuable et l’administration et la lutte contre l’évasion fiscale et l’économie parallèle. Il a estimé que la conception d’une approche cohérente dans le domaine de la réforme fiscale requiert des décisions audacieuses dans le domaine de la fiscalité locale et le régime forfaitaire.

Le conseiller exécutif de l’IACE Majdi Hassen, a, pour sa part, fait savoir que près de 10% des grandes entreprises en Tunisie contribuent, à elles seules à hauteur de 80% aux recettes fiscales de l’Etat, relevant que les lois de finances ne présentent pas de mécanismes pour la lutte contre l’évasion fiscale. Le conseiller a fait observer que la réforme fiscale, en Tunisie, est liée principalement aux système de la sécurité et de la subvention (caisse de compensation), ce qui nécessite davantage de coordination, entre ces systèmes.