La convention sectorielle collective concerne les chauffeurs de bus et les travailleurs sociaux

M. Mohamed Zribi, directeur général de la promotion sociale au ministère des Affaires sociales, a indiqué que la convention sectorielle collective relative aux agents exerçant au sein des associations de protection des personnes handicapées, signée le 24 octobre 2012 par le ministère et l’Union Générale Tunisienne du travail (UGTT), profitera aux chauffeurs de bus et aux travailleurs sociaux.

Il a déclaré à l’agence TAP, en marge des travaux de la journée d’information tenue mercredi sur les moyens susceptibles de dynamiser cette convention, qu’aucun recrutement de personnel non qualifié ne sera effectué dans le corps de cette catégorie, après l’entrée en vigueur de la convention. Il a précisé que tout recrutement se déroulera selon les besoins des centres de protection des personnes porteuses de handicap et conformément aux cahiers des charges qui seront révisés.

Parmi les obstacles qui entravent la dynamisation de cette convention, dont l’entrée en vigueur était prévue début janvier 2013, il a cité les circonstances de sa signature, les questions de coordination et l’organisation du secteur. IL est à rappeler que la convention organise les relations professionnelles des associations de protection des personnes porteuses de handicap avec ses employés permanents et les agents opérant dans les centres et bureaux qui en relevant.

Les investissements que l’Etat et les caisses sociales s’engagent à mobiliser pendant une période s’étalant sur cinq ans pour la mise en oeuvre de cette conventions s’élèvent à 57 millions de dinars. Cette enveloppe servira à payer les salaires et les primes de 3500 agents opérant dans près de 300 associations actives dans ce domaine et 300 centres de réhabilitation.

M. Ammar younbaii, chef de cabinet du ministre des affaires sociales, a souligné à l’ouverture des travaux de la journée d’information, l’importance de cette convention dans la régularisation de la situation juridique des employés des centres de protection des handicapés afin d’améliorer la qualité des prestations fournies aux personnes porteuses de handicap. M. Kamel Omrane, directeur général de l’inspection du travail et de la conciliation a souligné que cette convention qui constitue un mécanisme de contrôle des associations, permet aux employés des associations de porter plainte en cas de violation de leurs droits.