Un groupe d’associations de la société civile de Douz (Gouvernorat de Kébili) a tiré la sonnette d’alarme pour attirer l’attention sur la menace contre des espèces d’animaux en voie de disparition dans le Sahara de la région, notamment l’outarde, les otaries et le lièvre sauvage, à la suite de la chasse anarchique.
Ces associations demandent, en outre, de mettre fin aux opérations de déboisement qui causent la diminution de nombreuses espèces d’arbres rares. Le président de l’association “Joumana” de Douz, Chokri Ben Mohamed, a expliqué, mardi, au correspondant de l’agence TAP, que “le phénomène de la chasse anarchique augmente dans le Sahara de Douz, surtout de la part de certains individus des pays du Golfe arabe habitant à Douz ou dans d’autres villes du gouvernorat de Tataouine qui chassent des animaux menacés de disparition.
Il a ajouté que “ces pertes concernent, notamment la possibilité d’un déséquilibre écologique du Sahara de la région et la perte de la richesse animale terrestre, surtout avec l’avancée du sable et la dégradation de la couverture florale qui représente un barrage naturel contre le vent”. Dans ce sens, Chokri Ben Mohamed a indiqué que les associations “Joumana”, “Al Marbad” et “Nakhla” avaient adressé des réserves au commissariat régional du développement agricole (CRDA) pour l’inciter à accélérer la lutte contre ces opérations de braconnage.
Pour sa part, le directeur régional du développement agricole, Faiez Msallem, a souligné que le CRDA avait reçu cette pétition, depuis le 17 avril 2013, et qu’il a pris les mesures nécessaire, avec l’aide de l’armée et la sécurité nationales, pour vérifier la présence de braconnier dans le Sahara, mais que les recherches ont démontré l’absence de citoyens des pays du Golfe, dans la zone, au cours de cette période, surtout après le départ de la région d’un groupe de citoyens de pays du Golfe, depuis un certain temps.
Il a, en outre, indiqué que les brigades de surveillance de la chasse “avaient arrêté, il y a deux mois et à deux reprises consécutives, deux groupes de citoyens des pays du Golfe qui chassaient dans le Sahara de la région et avaient saisi le gibier, après avoir dressé des procès-verbaux à ce propos, en coordination avec le ministère public”.