Le nombre de potentiel candidats au djihad, ne cesse d’augmenter au Maroc, les autorités de Rabat durcissent le ton.
Un chef présumé de recrutement de djihadistes pour l’organisation de l’État islamique a été arrêté fin septembre à Mellila, enclave espagnole imbriquée dans le nord du Maroc.
Le long de cette frontière hautement surveillée, les trafics en tout genre sont monnaie courante. Vêtements, alcool de contrebande et drogues… le commerce illégal alimente en partie les départs à la guerre sainte. La collaboration entre les autorités espagnoles et marocaines a permis l’arrestation de huit autres combattants islamistes présumés à Nador, côté marocain.
près de 1 700 Marocains seraient partis combattre en Syrie et en Irak. Mais, pour certains, la pauvreté et le manque de perspectives ne sont pas les seules raisons qui les ont poussés à tout quitter pour le djihad…