Un rapport d’évaluation a indiqué que la campagne de propreté exceptionnelle organisée par les services d’hygiène de la municipalité de Tunis ont permis le ramassage de plus de 5 tonnes d’ordures ménagères, dans un délai d’une semaine.
Cette campagne a permis de rétablir la situation comme l’était avant les grèves dans les 15 circonscriptions municipales où les déchets s’étaient amoncelés, à la suite de la grève des agents de la décharge contrôlée de Borj Chakir, selon le texte d’un communiqué de la présidence du gouvernement.
Les agents de la décharge contrôlée de Borj Chakir avaient observé une grève, du 6 au 9 juin 2014, ce qui a nécessité une réunion de la cellule de crise, le 23 juin, au palais du gouvernement à la Kasbah, sous la présidence de Mehdi Jemaa, ayant abouti à la décision d’organiser une campagne de propreté exceptionnelle qui s’est poursuivie du 3 au 10 juillet 2014.
Le communiqué indique, en outre, que la municipalité de Tunis a poursuivi, au cours de la période restante du mois de juillet, l’exécution d’interventions exceptionnelles, avec ses propres moyens et en s’aidant de quelques entrepreneurs. Il ajoute que le coût global de ces interventions exceptionnelles ont atteint 250 mille dinars dont 190 mille dinars en coût de locations de matériel.
Le même communiqué souligne que la promotion du secteur de l’hygiène, dans la municipalité de Tunis, nécessite un ensemble de mesures urgentes dont la principale est l’exécution d’urgence du programme de l’Agence nationale de gestion des déchets (ANGED), avec la création de trois centres de transformation des déchets, dans les municipalités du district du Grand Tunis dont trois au moins dans la municipalité de Tunis.
Parmi les autres mesures, il y a, aussi, la privatisation du ramassage des déchets, dans une partie de la zone municipale, ainsi que la recherche d’autres décharges pour les déchets du bâtiment, en vue d’éliminer les décharges anarchiques de cette catégorie de déchets, dans tout le périmètre communal.
La cellule de crise a recommandé, en outre, de trouver une solution radicale à la décharge contrôlée de Jebel Chakir, l’ouverture rapide de la deuxième décharge dans la zone de Ben Arous, la poursuite de la consolidation des services d’hygiène en moyens humains et matériel, surtout que les acquisitions et les recrutements effectués par la municipalité ne couvrent qu’une partie de ses besoins, selon le même communiqué.