Tunisie -Terrorisme : « Ceux qui ont acclamé le carnage de Chaambi devraient être déchus de leur nationalité »

Nidhal El Ouerfelli, porte parole du Gouvernement l’avait déjà déclaré jeudi 17 : «Ceux qui célèbrent le massacre de nos soldats et officiers ne peuvent pas être considérés comme des citoyens Tunisiens ».

Raoudha Laabidi, présidente du syndicat des Magistrats, a signifié, dans le communiqué diffusé hier, que le carnage perpétré à l’encontre de nos troupes armées et la destruction de l’Etat de droit explique la stratégie délibérée de la fragilisation des institutions de l’État entreprises par les gouvernements de la Troïka. Elle aussi estime qu’il faut déchoir ces individus de leur nationalité.

Suite au 14 janvier, une décision politique a été prise pour démettre de leurs droits de propriété, juger et emprisonner si besoin est tous les proches de l’ancien président, familles, alliés et même membres du gouvernement. Personne n’a désapprouvé, le sang avait coulé !

Aujourd’hui le contexte est encore plus grave et exige des décisions courageuses et audacieuses : « Ceux qui ne reconnaissent pas le drapeau tunisien, les institutions de l’Etat et fêtent l’assassinat de nos enfants sensés nous protéger nous et nos familles et se sacrifier pour la Tunisie, doivent être déchus de leur nationalité par une décision politique » !

Du sang, beaucoup de sang a coulé. Mehdi Jomaâ osera-t-il le faire ? Lui, le technocrate, qui a hérité d’une Administration verrouillée et minée jusqu’à la moelle par la Troïka.

Comment faire la guerre sans une armée ? Aujourd’hui dans presque tous les cabinets ministériels, vous avez un œil de Moscou. En plein cœur du Cabinet du Chef du Gouvernement, vous en avez au moins deux. Un certain Habib Kchaou, chargé du dossier social. Et on se demande pourquoi nous n’arrivons pas à trouver des solutions aux problèmes sociaux qui s’amoncellent ! Et dans un tout autre domaine : l’approche stratégique, il y a également un certain Najmeddine Hamrouni, un psychologue hérité du gouvernement Ennahdha et ancien activiste UGTE. Il avait constitué, au sein du Premier ministère, une unité de veille. La veille Hamrouni nous a prouvé son efficience : plus de terroristes et plus de morts. Apparemment il n’a pas anticipé la conquête islamiste extrémiste terroriste de la Tunisie !