Tunisie : Reprise des cours au lycée de la cité Mahrajène à Tataouine

Les cours ont repris, lundi matin, au lycée de la cité Mahrajène à Tataouine, après une interruption de deux jours, vendredi et samedi, en signe de protestation du corps éducatif contre la nomination d’un nouveau directeur, en remplacement de l’ancien directeur, parti à la retraite.

Le corps éducatif a considéré, à cette occasion que “même s’ils reprennent les cours, pour différentes raisons, notamment l’intérêt des élèves, il n’en demeure pas moins qu’ils s’attachent à l’annulation de cette nomination et demande aux autorités de tutelle de faire un pas en arrière, pour la réouverture des candidatures à ce poste”.

Le syndicat régional de l’enseignement secondaire avait rendu public un communiqué diffusé sur son site électronique dans lequel il explique que la nomination “a eu lieu dans le cadre de la transparence totale et conformément aux règlements organisant cette opération”.

Le syndicat ajoute, dans le même communiqué, que “plus d’un candidat s’était présenté pour ce poste et que la partie syndicale avait participé à une réunion pour l’examen de ces candidatures et, après les délibérations, le professeur Habib Khorchani avait été proposé pour ce poste, en raison de son ancienneté et surtout qu’il dépasse tous les autres candidats, au niveau des critères adoptés”.

Le dossier avait été transmis, par la suite, au ministère de tutelle pour régler cette question. Le communiqué souligne, d’autre part, que “le comblement des vacances aux postes de directeur et de surveillant des études s’étaient déroulés, à plusieurs reprises, de la même manière, dans plus d’un établissement, de même qu’il avait concerné plus d’un cas dont le dossier de l’actuel surveillant des études au lycée de la cité Mahrajène”.

De leur côté, les protestataires ont rendu public un communiqué dans lequel ils font part du rejet catégorique du cadre administratif et éducatif du lycée de la cité Mahrajène du communiqué du syndicat, en raison “des mystifications de l’opinion publique”. Ils expliquent, en particulier, que “la nomination parachutée du directeur objet de la controverse, sans qu’il y ait eu ouverture des candidatures à ce poste vacant, est la raison principale de l’interruption des cours”.

Des rencontres ont eu lieu au niveau du commissariat régional de l’éducation et au siège du gouvernorat, au cours de la durée de la grève, sans qu’il y ait eu des solutions pouvant satisfaire les deux parties”.