Et pourtant l’égalité reste un combat en continu. La liberté est une valeur qui accepte le compromis, on est toujours libre, mais limité par la responsabilité, par le consensus (…), compromis et négociation sont là.
La solidarité est une valeur vaste et universelle, mais elle reste limitée par la capacité de la personne, du groupe (…), les priorisations s’imposent d’elles mêmes dans ces espaces néolibéraux et capitalistes.
La fraternité, malgré son universalisme, souffre aussi de plusieurs et multiples autres valeurs ou/et représentations (l’identitaire, les préjugés…), et la cohésion d’une nation se fait à travers l’ennemi intérieur, bien choisi par le système (colonial, capitaliste, religieux…), et là on est devant des hauts et des bas, par moment de crise économique ou de plein emploi, c’est une manière de négociation , de résistance, et de compromis, alors de médiation.
Mais l’égalité par sa nature (1+1 = 2), c’est logique, une femme = un homme, c’est naturel, un salaire pour un même travail = le même salaire pour le même travail, par logique on est devant l’égalité, simple et compréhensible, et ce pour cela le compromis et la négociation ne font pas partie du mécanisme de l’égalité.
Mais dommage, dans les sociétés les plus développées, nous sommes encore à ce stade d’inégalité femme/homme dans les espaces qui sont censés faire société de vivre ensemble (la politique –partis politiques-, la représentation politique et syndicale, l’entreprise –en matière des salaires et des responsabilités-, l’espace familial souffre encore d’inégalités les plus pourries –au niveau de l’éducatif, comme au niveau de la place dans la famille…
Les statistiques sont témoins et font rager, mais la volonté politique est absente, ou bien disant timide !!! mais les menaces du recul historique et sociétal sont là. et ce ne sont pas que les religieux conservateurs qui font peur, mais le system capitaliste lui-même ne peut se fructifier que dans un espace d’inégalités, c’est pour quand la rupture ?
Réaction de Mandhouj à l’article Tunisie – Vie publique et politique: Sihem Badi appelle à une représentativité équitable de la femme