Richard Stallman soutient Anonymous

L’homme est bien étrange mais sa visite à Tunis n’est pas passée inaperçue. Le père du logiciel libre était de passage pour parler des bienfaits de son système qui fait de la liberté, une valeur absolue.

Lorsqu’il arrive dans la salle de l’INSAT (Institut National des Sciences appliquées et de Technologie) à Tunis, l’homme petit de taille, les cheveux longs et le ventre bedonnant fait rire toute la salle en enlevant ses chaussures pour être plus à l’aise. Invité par le groupe OpenGov dans le cadre du Barcamp organisé le 29 avril, Richard Stallman est le phénomène de la journée:

«Si vous prenez des photos, ne les mettez pas sur Facebook car Facebook est une machine à surveiller et sert à récolter des données sur les gens. Je n’ai d’ailleurs pas de compte Facebook» lance-t-il à l’assemblée d’étudiants. Assis confortablement, il commence alors un discours qui durera plus de deux heures sur le concept de logiciel libre qu’il a créé. Fondateur en 1984 du système d’exploitation libre GNU qui s’inspire des fondements du système Unix, Richard Stallman est encore aujourd’hui animé de l’esprit de liberté qui avait guidé ses motivations à l’époque.

C’est lui, jeune diplômé d’Harvard qui, voyant l’éthique des hackers disparaître dans les années 80 va réagir. Faire revivre l’esprit de coopération et de partage des connaissances à l’origine de l’éthique du hacker, voilà l’objectif de Richard Stallman.

Pour lui, beaucoup d’enjeux reposent sur la notion même de logiciel libre comme le respect de la liberté et de l’esprit de communauté mais aussi la question des droits de l’homme. «Ce concept a été fondé pour contrer ce que l’on peut appeler la colonisation digitale», autrement dit la restriction de certaines libertés sur Internet via les droits d’auteurs mais aussi les bases de données élaborées à l’insu de l’utilisateur selon Richard Stallman.

L’article intégral sur tekiano.com

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