“La gauche tunisienne paiera cher l’absence d’unité d’action dans ses rangs”

Pour Riadh Ben Fadhel, coordinateur général et directeur exécutif du Pôle Démocratique et Moderniste (PDM), les démocrates tunisiens, qui jouent actuellement, “Nolens volens”, la partition de leur vie, risquent de regretter amèrement, à l’occasion des élections de la Constituante, prévues le 23 octobre 2011, l’absence de l’unité d’action dans leurs rangs, la dispersion du vote utile, les égos démesurés des uns et des autres, les rêves gauchistes de spontanéité des masses et la persistance des chapelles dans un contexte de transition démocratique où les enjeux, dit-il, sont d’ordre sociétal et non politique.

Louant la générosité, la persévérance et l’endurance des militants du PDM, qui n’ont pas hésité à faire fi de leurs appartenances partisanes pour cette aventure unitaire, Riadh Ben Fadhel, homme de communication et figure de proue de la gauche tunisienne, engagé dès son jeune âge dans la résistance palestinienne au Liban (FDLP de Nayef Hawatmeh), espère voir le Pôle Démocratique Moderniste obtenir, le 23 octobre prochain, pas moins de vingt sièges dans la nouvelle Constituante. Afin de peser sur la teneur de la Constitution, de maîtriser les événements, d’imposer des styles nouveaux, de bâtir la société de la transparence et de l’équité et de faire bloc devant les forces de la réaction.

Imed