Crise à l’UGTT : L’opposition syndicale appelle à une nouvelle direction élue

L’opposition syndicale, une coalition de syndicalistes et d’anciens responsables de l’UGTT, a appelé à la formation d’un comité de règlement amiable composé de syndicalistes indépendants intègres et compétents pour préparer un congrès électoral général qui aboutira à une nouvelle direction élue de l’UGTT, le bureau exécutif actuel se limitant à la gestion temporaire de l’organisation.

Au cours d’une conférence de presse tenue mercredi devant le siège central de l’union syndicale, l’opposition syndicale a réitéré son appel au bureau exécutif d’abandonner la gestion de l’organisation syndicale, ajoutant que le rôle de la direction actuelle pourrait être limité à la gestion quotidienne afin de garantir que l’union syndicale s’acquitte de ses obligations envers ses employés, ses fournisseurs, ses créanciers, ses banques et ses adhérents.

Depuis le 25 janvier 2025, cette coalition organise un sit-in devant le siège central de l’UGTT pour exiger le départ de la direction actuelle.

Il convient de rappeler que la crise que traverse l’UGTT avec l’opposition syndicale, s’est aggravée avec l’apparition de divergences au sein du bureau exécutif lui-même, notamment avec l’émergence de deux clans dans sa composition actuelle, l’un appelant à avancer la date du congrès général à janvier 2026, tandis que l’autre insiste sur le maintien de celui fixé en 2027.

Taieb Bouaicha a imputé « l’entière responsabilité au bureau exécutif actuel », ajoutant que « l’expérience syndicale dans l’histoire moderne n’a jamais connu une phase d’inactivité et de détérioration autant que les structures et les secteurs des formations syndicales affiliées à l’Union du travail ».

Il a souligné que « l’indépendance de la décision syndicale doit être basée sur la volonté de l’ensemble de ses adhérents ».

Il convient de préciser que l’Agence (TAP) n’a pas pu obtenir de commentaire officiel du bureau exécutif de l’UGTT en réponse aux déclarations de l’opposition syndicale.