La Cour pénale internationale (CPI) a annoncé, vendredi 17 mars 2023, avoir émis un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe, Vladimir Poutine, pour sa responsabilité dans des crimes de guerre commis en Ukraine depuis l’invasion russe.

Concrètement, le président de la Fédération de Russie, s’il quitte son pays, peut être arrêté par toute juridiction compétente. Maintenant dans les faits, le fera-t-on? C’est moins sûr.

En effet, on peut rappeler que la CPI avait lancé un mandat d’arrêt à l’encontre du président soudanais, Omar El Bachir, lorsqu’il était au pouvoir, mais jamais il n’a été inquiété pour cela, du moins en Afrique. Pourtant, avait effectué plusieurs déplacement en dehors de son pays, au Tchad, en Afrique du Sud, en Ethiopie, entre autres. Et même après avoir été destitué par son armée, celle-ci ne l’a jamais livré à la Cour.

Est-ce pour Poutine ce sera différent?