En règle générale, un gouvernement qui se met en place est “évalué“ au bout de ses premiers 100 jours. Mais appliquée au gouvernement Saïed-Bouden, cette évaluation nous montre une réalisation quasi-nulle. C’est en tout ce que semble indiquer nos confrères de WMC dans un article intitulé “Gouvernement Bouden : Les 100 Jours !“.
« Le gouvernement Bouden, nommé le 11 octobre 2021 est, en ce 18 janvier, au terme de la période de première évaluation de capacité d’une équipe gouvernementale. A regret, on observe que les affaires courantes ont pris le dessus, escamotant au passage la nécessité de convenir d’un planning des priorités. Gare ! On n’est pas à l’enseigne des bonnes pratiques alors que l’heure des choix forts a sonné », écrit l’auteur de l’article.
Selon lui, «… le gouvernement se comporte comme une “Dream team“ en temps normal, de “Business as usual“ ». Et c’est une “erreur“, estime-t-il. Car « le bon peuple est sur le qui-vive. Le gouvernement est totalement en retrait. On pensait voir une équipe de choc, une “task force“ prendre le taureau par les cornes et avoir le sens de l’action et de l’instant… ».
Il reproche au gouvernement Bouden de penser avoir réalisé un exploit en «… communiquant sur la loi de finances 2022, alors qu’il s’agit du minimum de travail d’une équipe au pouvoir, en temps de crise à risque systémique ».
Et le journaliste de s’interroger : « Quand, enfin, va-t-on amorcer le chantier des réformes ? Jusqu’à quand sans plan, sans CES, Sans CAE ? Comment espérer présenter une vision de moyen terme sans un plan quinquennal ? Comment lui rappeler que le face à face avec le FMI est pour la fin du premier trimestre de l’année ? Comment accepter de se présenter démuni face à des experts gagnés à l’idée que la Tunisie fait dans la procrastination en matière de réformes ? Et pourquoi donc le gouvernement s’acharne-t-il à sortir un plan qui porterait son empreinte exclusive ?…
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