L’Instance nationale pour la prévention de la torture (INPT) a appelé les autorités sécuritaires à donner suite à la revendication de Radhia Nasraoui qui demande d’obtenir une information officielle et détaillée sur la situation sécuritaire de sa famille.
L’instance a appelé, mardi, dans un communiqué, les autorités publiques à “faire preuve de responsabilité” dans le traitement des dossiers touchant à la sécurité physique des citoyens ou à leur droit à la vie qui figurent parmi les droits fondamentaux garantis par la loi tunisienne et les accords et conventions internationaux.
Samedi dernier, une délégation de l’INPT avait rendu visite à Radhia Nasraoui, présidente de l’INPT, en grève de la faim près d’un mois, en signe de protestation contre la levée de la protection rapprochée assurée par les services de la Garde présidentielle au profit de son époux Hamma Hammami, porte-parole du Front populaire.
Dans une déclaration précédente à l’agence TAP, Radhia Nasraoui a indiqué avoir demandé aux présidences de la République et du gouvernement une explication officielle sur la situation sécuritaire de son époux.
Il est à rappeler que la présidence de la République avait accordé une protection rapprochée au porte-parole du FP suite à l’assassinat du martyr Chokri Belaid le 6 février 2013. Cette protection a été assurée, sur plus de quatre années, par la Garde présidentielle dans tous ses déplacements et devant son domicile.