Jean-Marc Ayrault : La Tunisie continue de progresser malgré les difficultés sécuritaires et socioéconomiques

La Tunisie continue de progresser malgré les difficultés sécuritaires et socioéconomiques, a déclaré jeudi Jean-Marc Ayrault, ministre français des Affaires étrangères et du Développement international.

Lors d’un point de presse organisé à l’issue de l’inauguration officielle de l’Institut Français de Tunisie à Tunis, le ministre a insisté sur le soutien « sans faille » de la France à la Tunisie à travers le financement des projets et l’intensification du partenariat bilatéral à tous les niveaux.

Il a estimé que la Tunisie est un modèle de transition pacifique qui a fait le choix courageux de la liberté, de la démocratie et du pluralisme.

Jean-Marc Ayrault a également relevé que l’attribution au Quartet parrain du Dialogue national (UGTT, UTICA et LTDH et Conseil de l’ordre des avocats) du Nobel de la paix 2015 est une reconnaissance des efforts de la société civile tunisienne et un appel à persévérer malgré les défis sécuritaires et socioéconomiques.

A cette occasion, il a salué la détermination et la volonté des jeunes tunisiens à suivre le chemin de la liberté et de la démocratie et leur contribution « à un formidable essor de la société civile ».

Dans ce contexte, le ministre a souligné que la France est attachée à son partenariat avec la Tunisie et souhaite y investir pour créer de nouveaux emplois aux jeunes qui constituent, selon lui, la priorité de la France en Tunisie et dans le monde arabe en général.

« La France est accueillante et continuera à recevoir les jeunes tunisiens qui veulent poursuivre leurs études supérieurs et se former à l’étranger », a-t-il affirmé. Par ailleurs, le ministre français a souligné que son pays encouragera ses ressortissants à visiter la Tunisie pour contribuer à la relance du tourisme.

S’agissant de la situation en Libye, Jean-Marc Ayrault a réaffirmé la position de la France en faveur d’un gouvernement d’union nationale qui sera basé à Tripoli pour éviter le chaos et stopper « la spirale d’insécurité ».

Pour ce qui est de la Syrie, il a souligné la nécessité d’engager un processus de paix, estimant que le régime continue à mettre des entraves pendant que Daech continue de prospérer, et ce sont civils qui en paient le prix.