Le 20ème volume de la série “L’Afrique romaine” dédié aux victimes du terrorisme et au peuple de la Tunisie libre

Le XXème volume de la série “L’Afrique romaine” qui sera dédié aux victimes du terrorisme et au peuple de la Tunisie libre et démocratique ainsi que des campagnes de fouilles tuniso-italiennes actuellement en cours et financées par le ministère italien des affaires étrangères et de la coopération internationale seront présentés lors d’un séminaire sur le thème “Archéologie et sauvegarde du patrimoine de Carthage: l’état de l’art et les perspectives de la collaboration tuniso-Italienne”.

Cet événement se tiendra à l’Institut Culturel Italien (ICI) à Tunis le vendredi 18 mars, une année après le tragique attentat au Musée du Bardo.

Cette date, informe un communiqué de presse de l’ICI a été choisie symboliquement par les organisateurs pour démontrer le rôle fondamental de la culture dans la lutte contre la barbarie.

Des experts en archéologie provenant des deux pays participeront à cette rencontre intitulée ,

Le volume de la série L’Afrique romaine” regroupe les Actes du XXème colloque international homonyme qui s’est déroulé à Alghero (Sardaigne) du 26 au 29 septembre 2013, afin de faire un bilan de trente ans de colloques en soulignant les moments de continuité et de rupture.

A ce propos, le professeur Attilio Mastino de l’Université de Sassari affirme que “Même dans les conditions difficiles et terribles de ces trente années et notamment la période allant du 11 septembre 2001 au printemps arabe, nous avons maintenu notre engagement pour construire des ponts entre les deux rives de la Méditerranée”.

Cette journée sera également l’occasion pour présenter l’association scientifique “Ecole Archéologique Italienne de Carthage”, un projet réalisé en collaboration avec le conseil national italien des recherches.

L’objectif préliminaire étant d’établir des contacts solides entre les institutions culturelles italiennes et tunisiennes, à travers tout d’abord la création d’une bibliothèque accessible aux Tunisiens, et ce, en accord avec le Musée de Carthage et l’Institut Culturel italien de Tunis, et successivement la réalisation d’activités de coopération et de formation en impliquant des chercheurs en provenance des deux pays.