Le diagnostic de l’usage partagé des équipements scientifiques lourds et les pistes d’action permettant son optimisation étaient au coeur d’un séminaire organisé, jeudi à Tunis, par l’Agence nationale de promotion de la recherche scientifique (ANPR).
Khaled Ghedira, directeur général de l’ANPR a expliqué à l’agence TAP qu’il s’agit d’un séminaire interactif de présentation et de réflexion sur le “projet d’appui au système de recherche et innovation” (PASRI), dont il est le responsable.
PASRI est un projet tunisien, financé par un don de l’Union Européenne de 12 millions d’euros, lancé par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en collaboration avec le ministère de l’Industrie, visant à améliorer la contribution de la recherche et de l’innovation à la croissance et au développement de l’emploi en Tunisie.
“Ce projet vise à renforcer les mécanismes de gouvernance du système national d’innovation, à développer les actions de réseautage aux niveaux national et international et à dynamiser le milieu économique, de recherche et l’interfaçage”, a-t-il précisé. L’objectif du séminaire et de proposer une stratégie concrète et pratique d’optimisation de l’usage et du partage des équipements scientifiques lourds (chaque matériel dont le coût d’acquisition dépasse 100 mille dinars).
Dans ce cadre, Ghedira a affirmé que la Tunisie dispose d’équipements scientifiques lourds, d’ingénieurs capables de les manier et de scientifiques qui en ont besoin, mais “l’absence de communication et de relation entre les différentes parties ne permettent pas d’en faire bon usage”.
Ont pris part à ce séminaire des scientifiques, des ingénieurs et des décideurs, ainsi qu’Alain Jouandeau, l’expert français mandaté par l’ANPR pour effectuer un diagnostic des difficultés concernant l’usage optimal et partagé des équipements scientifiques lourds en Tunisie.