Le ministre de la formation professionnelle et de l’emploi, Hafedh Lâamouri a souligné, jeudi, l’importance de promouvoir les centres de la jeune fille rurale.
S’exprimant à l’ouverture d’une conférence nationale sur la promotion des centres de la jeune fille rurale, le ministre a indiqué que cette rencontre vise à développer les modes de formation au sein de ces centres et d’encourager l’ouverture de ces établissements sur leur environnement.
Il s’agit, également, a-t-il dit, d’examiner les moyens susceptibles de renforcer le partenariat avec les entreprises. Selon Lâamouri, le ministère de la formation professionnelle et de l’emploi oeuvre à mettre en place une stratégie visant à réhabiliter les centres de la jeune fille rurale afin qu’ils puissent contribuer au développement socioéconomique des zones rurales et faire baisser le taux d’analphabétisme dans ces régions.
Le ministre a estimé que ces objectifs ne pourront être atteints sans la mise en oeuvre d’une série de réformes et la prise de mesures exceptionnelles qui encouragent la fille rurale à s’inscrire dans ces établissements telle que l’attribution d’une bourse de formation d’une valeur de 60 dinars au profit des filles stagiaires à l’instar de la bourse accordée par les centres de formation professionnelle.
De son côté, Issam Koutchi, directeur de la planification de la formation à l’agence tunisienne de formation professionnelle a indiqué qu’un programme a été mis en place pour restructurer 12 centres de jeunes filles rurales, précisant que l’opération de réforme englobe l’amélioration des conditions d’hébergement, l’acquisition d’équipements modernes, le renforcement des ressources humaines, le recyclage du cadre pédagogique et le révision du cadre juridique.
Le responsable a mis l’accent sur l’importance d’améliorer le niveau de la formation dans ces centres tout en préservant son caractère social. La Tunisie compte 14 centres de la jeune fille rurale, relevant de l’agence tunisienne de la formation professionnelle et répartis sur 13 régions.